La peinture de singes est l’un des sous-genres les plus ésotériques de l’histoire de l’art. Même si cela peut paraître fantaisiste au premier abord, la capacité du singe à imiter le comportement humain a révélé beaucoup de choses sur la nature des systèmes sociaux et de la psychologie.
Un certain nombre de chimpanzés se sont lancés dans la scène artistique, notamment Pockets Warhol, qui a commencé à peindre dans le cadre de sa réhabilitation à Story Book Farm, en Ontario, après avoir passé ses premières années comme animal de compagnie en Colombie-Britannique. Les peintures abstraites de Pockets sont vendues dans le monde entier et les bénéfices contribuent à soutenir le sanctuaire.
Les chimpanzés ont un sens aigu de la couleur et la capacité de reconnaître les motifs, qui sont à la base de la plupart des formes d’art. Cela est évident dans leurs dessins, qui peuvent ressembler aux simples motifs d’éventails réalisés par de jeunes enfants. Ils semblent également être influencés par leur environnement, la forme d’une maison ou d’un arbre apparaissant dans nombre de leurs œuvres.
Le philosophe belge Thierry Lenain a tracé une ligne dans le sable sur cette question, affirmant que, même si les peintures de chimpanzés présentent sans aucun doute des signes caractéristiques d’un niveau élémentaire de sensibilité esthétique, elles ne constituent pas de l’art, car il leur manque le développement intentionnel de l’esthétique. champ pictural en un espace symbolique ou imaginaire pour la formation de formes aux caractéristiques conceptuelles précises.
Les singes représentés dans ce tableau se livrent à une expérience comportementale, l’un étant puni par un enseignant tandis que l’autre intercède en sa faveur. L’œuvre de Bruegel est une critique du système éducatif, qui semble seulement capable de former des élèves qui, comme ces singes, répètent de manière irrationnelle ce qu’ils ont appris. tableau singe